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vendredi, 04 juillet 2008

Mon tire-bouchon préféré

   Je me le suis procuré à Rocamadour, dans le Lot. Déconnez pas, j'y étais pour le boulot ! L'avantage est que, quand on a fini sa part de labeur, on dispose d'un choix assez varié de distractions dans la région.

   Du coup, je me suis tapé le chemin de croix (ombragé... ça fait un bien fou), j'ai profité de la vue (magnifique) et visité le village (pittoresque). Comment vous dire ?... Rocamadour est un peu le Lourdes du Massif Central. La religion (catholique apostolique et romaine... la SEULE vraie religion révélée avec du poil sous les bras) y fait l'objet d'un commerce assez lucratif. De manière générale, des trésors d'imagination ont été développés pour inciter le touriste de base à vider consciencieusement son porte-monnaie.

   En flânant entre les boutiques entassées, j'ai noté la pléthore d'objets faisant référence au Moyen-Age ou à tel personnage de notre histoire, à la foi inébranlable. Et puis, soudain, j'ai remarqué ceci :

DSCN1351.JPG

    Comme il me fallait un tire-bouchon de rechange (on n'est jamais à l'abri d'un accident de bouteille !), j'ai craqué pour cette babiole à 6 euros.

   Les esprits attentifs auront relevé l'inscription figurant sur le socle : "Bruxelles" (une fois !). Il s'agit donc sans doute du Manneken Pis, évidemment pas dans la position d'uriner dans le cas qui nous occupe. A ce sujet, je me demande : peut-on qualifier de "cochon" un personnage qui a la queue en tire-bouchon, mais sur le devant ? Autre question posée : que fait cette référence belgissime dans un magasin de souvenirs essentiellement religieux ? (Il est possible qu'une pelletée de sujets du roi Albert II passe par la région, mais tout de même ! La commerçante serait-elle facétieuse ? Belge ?)

 

   Sur le "gamin qui pisse" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Julien

http://www.ilotsacre.be/site/fr/curiosites/manneken_pis-b...

 

vendredi, 27 juin 2008

Alerte aux faux billets siliconés !

   Ce vendredi soir, je sors pour une petite promenade digestive. Sur mon chemin, je m'arrête pour saluer un couple de commerçants (forts sympathiques, n'hésitons pas à le dire). Alors que je rentre dans leur boutique, une conversation animée est engagée entre eux et une cliente (elle aussi commerçante). Je ne tarde pas à comprendre de quoi il s'agit.

   Avant-hier soir, le commerçant voit entrer dans sa boutique une superbe jeune femme, "blonde, mince, bronzée... et à forte poitrine". (Je me contente de citer ses propos, sans porter aucun jugement de valeur.) Cette cliente commande deux boissons gazeuses et, malheureusement, n'a qu'un billet de 50 euros pour régler. D'habitude, le commerçant n'accepte pas ces billets, en particulier lorsqu'ils lui sont proposés par des personnes de passage (il s'est déjà fait avoir par le passé). Sur le coup, il avoue ne pas avoir trop regardé le billet, ses yeux étant sans doute attirés par autre chose. Il rend donc 47 euros de monnaie. La cliente sort.

   Arrive la compagne du commerçant, qui, au premier coup d'oeil, se rend compte qu'il s'agit d'un faux billet. Ils n'ont pas le temps de courir après la cliente qu'elle est déjà montée dans une voiture garée à proximité, dont le chauffeur visiblement l'attendait. Les commerçants ont tout de même eu la présence d'esprit de relever le numéro (se terminant par 30... oui, c'est le Gard), avant d'appeler la Police. Ils apprennent bien vite qu'il s'agit de celui d'une voiture volée, je crois. La même petite bande a déjà opéré dans le coin, et continue, avec d'autres plaques (dont une immatriculée dans le Gers... C'est le numéro 32). La Police a fait le tour des commerces pour mettre en garde leurs tenanciers.

   Le commerçant "jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus". Il garde néanmoins un souvenir ému de la pulpeuse escroquerie, entaché par l'avoinée que sa conjointe lui a passée après avoir découvert son inconséquence. Un client un brin caustique lui a fait remarqué qu'il a été puni par où il a péché...

vendredi, 06 juin 2008

Bertrand Delanoë à Rodez

   J'en avais entendu parler, mais je n'y avais guère prêté attention. Et puis, ce soir, après le boulot, je suis allé faire un tour dans la vieille ville. En passant, je suis entré dans la (bonne... très bonne même) librairie La Maison du livre (dont le directeur, Benoît Bougerol, préside le S.L.F., syndicat de la librairie française). J'ai été étonné d'y voir régner une telle animation vu l'heure. De surcroît, la librairie est encore en pleins travaux (ils seront bientôt terminés... et le résultat est assez joli : l'intérieur est plus lumineux).

   Cette (relative) animation était due à la présence de l'actuel maire de Paris, venu dédicacer son livre :

Delanoé.jpg

    Vous aurez remarqué à quel point la photographie de couverture est travaillée. A mon avis, il y a eu quelques retouches au niveau du bronzage et du capillaire... Pour l'anecdote, il est assez piquant qu'un ouvrage dont le titre fait référence aux paroles prononcées jadis par le Jacobin Danton (un enfant de la classe moyenne, comme Berty, qui, en 1792, tentait par ce biais de stimuler le zèle révolutionnaire des Français menacés par une invasion autrichienne) soit édité chez Robert Laffont. Danton, précurseur du "social libéralisme" ?

   Vous vous demandez sans doute ce que le maire de Paris peut trouver à la préfecture aveyronnaise (selon moi, il n'a pas vraiment besoin de ce genre de séances pour faire vendre son livre). Eh bien sachez que le petit Bertrand a été scolarisé à Rodez... chez les curés, faut pas déconner non plus (ça tombe bien : la librairie La Maison du livre a comme un petit côté "catho de gauche"). Il a même été surveillant, dans un bahut public cette fois-ci (le lycée Monteil, aujourd'hui établissement général et technologique plus "populaire" que le select lycée Foch, public lui aussi). C'est à peu près à cette époque qu'il a adhéré au Parti Socialiste. Comme tout bon Aveyronnais de Paris, il a gardé des attaches (des amis mais aussi sa soeur, qui habite à Rodez).

    Le nouveau maire de Rodez, Christian Teyssèdre, est venu faire coucou à la librairie. Du coup, Delanoë s'est retrouvé avec le gratin du socialisme ruthéno-aveyronnais. J'ai laissé traîner un peu mes oreilles pour écouter de quoi qu'ils pouvaient bien causer. Officiellement, de la droite et de la gauche. Il ne fait plus aucun doute que Delanoë veut être candidat en 2012. Il semble avoir compris que l'électorat "de gauche" veut une victoire nationale, que le candidat (ou la candidate...) se déclare "libérale" ou pas. Du coup, notre petit maire de Paris a besoin du soutien des fédérations socialistes dans sa conquête du Parti. Peut-être vient-il câliner les roses Aveyronnais dans cet objectif. Il en a sans doute aussi profité pour causer du projet de musée Soulages (beurk !) avec Teyssèdre (qu'il avait soutenu lors de la récente campagne des municipales).

 

samedi, 31 mai 2008

Du zèle à la Banque postale

   Hier vendredi après-midi, j'ai voulu profiter d'une plage de temps libre pour consulter mon compte postal. Vous avez sans doute deviné : on était le 30 du mois et, selon toute vraisemblance, ma paye devait avoir été versée. En réalité, ma paie est versée le 29, mais, dans sa grande générosité, La Banque postale fait traîner le transfert... une pratique qui, à l'heure du tout numérique, peut sembler ahurissante... en fait le pognon est placé. Rien qu'une journée, me direz-vous, mais multipliez cela par le nombre de comptes... En fin d'année, cela pèse dans le bilan. On comprend mieux pourquoi La Banque postale se porte bien et pourquoi aussi les banques "traditionnelles" (traduction : celles qui entubent encore plus franchement les cochons de payants... pardon, les clients) absorbent une partie du choc de la crise des subprimes (dû à la nullité de leur politique de placement) grâce à l'activité de banque "de détail".

   J'arrive donc au guichet de la poste du faubourg (en numéro 1 sur le fichier joint), où je constate que l'impression de ticket n'est plus disponible. Encore de bonne humeur, et disposant d'un peu de temps, je monte jusqu'à la poste centrale, située en bord de vieille ville, au sommet de la butte ruthénoise, pas très loin de la cathédrale (en numéro 2 sur le fichier joint). Horreur et stupéfaction ! Là aussi, il m'est impossible de consulter mon compte. (J'ajoute que, ne possédant qu'une carte de retrait, et pas une carte de paiement, je ne peux utiliser que les guichets de La Banque postale.) J'entre dans le bâtiment, je fais la queue (non, non , ne soyez pas médisants, les progrès ont été considérables de ce point de vue-là : j'ai peu attendu... et je signale que les guichetières de la poste centrale sont très sympathiques) et, arrivé en face d'une préposée, après avoir appris que la fortune qui m'est mensuellement due a bien été versée, je lui signale le défaut de fonctionnement. Elle me dit qu'elle va immédiatement signaler la chose aux personnes responsables. Il est environ  15h30.

   Le soir, je retourne faire un tour en ville. Par curiosité, je teste le guichet du faubourg : il était dans le même état que dans l'après-midi. Je pousse le vice jusqu'à retourner en vieille ville : le guichet n'avait pas été réapprovisionné en papier ! Le pire est que, alors que le samedi matin, les deux bureaux sont ouverts, rien n'a changé aujourd'hui !!

   Ce samedi, en fin de journée, pendant ma promenade digestive, je me suis souvenu que le nouveau quartier de Rodez (Bourran, une colline annexe, aujourd'hui occupée par une floppée d'immeubles récents construits sans réel souci d'urbanisme) est doté d'un bureau postal. Je décide donc de prolonger de deux kilomètres mon périple pédestre (jusqu'au point numéro 3 sur le fichier joint). Bien m'en a pris : le guichet automatique est approvisionné !

  La Poste Rodez.doc

samedi, 03 mai 2008

Une bourde cartographique au "Monde"

   Il s'agit d'un article du 22 avril 2008, consacré à la rouille noire. Le texte en lui-même ne pose pas de problème. On peut d'ailleurs y accéder à l'adresse suivante :

 http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2...

   L'auteure, Christiane Galus, est une chroniqueuse scientifique qui ne m'a pas habitué aux erreurs. Ses articles sont en général fort intéressants. Mais l'infographie qui accompagnait la version papier comportait un gros caca. La voici :

1874066379.JPG

 

   Observez la place de l'Ouganda ; le pays qui est nommé ainsi est en fait la République Centrafricaine. A ceux qui doutent, je conseille de vérifier sur une carte de l'Afrique, comme celle qui suit :

1084841135.png

 

   Bon, l'erreur est humaine mais, vu le nombre de journalistes et de correcteurs qui sont employés par le "quotidien de référence", on peut s'attendre à ce qu'au moins les bourdes soient évitées.

15:23 Publié dans Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : de tout et de rien

dimanche, 10 décembre 2006

Vive les fêtes de fin d'année

    Et c'est parti pour un gros coup de déprime ! Ca commence par certains de mes voisins, qui sont un peu chiants (ça veut dire bruyants, mais que voulez-vous, tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir des parents très portés sur le respect d'autrui) ; ça continue par ce déferlement publicitaire en faveur des "zachats de Noël"... Je plains sincèrement les parents peu fortunés qui, s'ils ont des enfants un tantinet casse-pieds (pas compréhensifs vis-à-vis de la situation de leurs géniteurs - si, si, ça arrive, à notre époque qui valorise le narcissisme juvénile), doivent se triturer les méninges pour faire en sorte que la "magie de Noël" opère encore cette année.

   Ayons aussi une pensée émue pour les milliers de salariés qui apprennent depuis plusieurs semaines qu'ils risquent de se faire lourder d'ici quelques mois. Voilà de quoi aborder le 31 décembre avec gaité !

   A part ça, les réunions de famille me saoulent en général : c'est convenu, les conversations sont d'une banalité affligeante et ça peut mal se terminer, chacun ayant des aigreurs à soulager (de préférence sur les membres de la famille jalousés).

samedi, 02 décembre 2006

Retour au nouvel hyper de Rodez

   Cette fois-ci, je ne suis passé par l'hyper que pour acheter le cd deux titres Fous ta cagoule... Ben oui, on a les pratiques culturelles que l'on peut. Après, je suis allé fourrer mon nez chez le marchand de journaux. En réalité, c'est une maison de la presse, à l'image de celle qui se trouve au centre-ville de Rodez. Les rayons sont donc fournis et on y est vite à l'étroit. Par contre, on est presque sûr de trouver la revue que l'on cherche.

    Ensuite, j'ai pris la direction du bout de la gallerie marchande, où se trouve le Flunch. Cela ressemble à d'autres Flunch (comme celui du centre de Toulouse) : les légumes sont à volonté, les toilettes sont propres et on prévoit son plat chaud en caisse.  Par contre, ici, on fait la queue pour choisir hors-d'oeuvres, fromages, desserts et boissons (quand on ne se contente pas de l'eau de la fontaine, qui est gratuite) dans une file qui mène aux caisses. Attention aux embouteillages... Bon, pour 12 euros, je me suis offert un demi-avocat au thon et citron, un steak (que j'ai accompagné de frites, ma foi très bonnes), du Saint-Marcellin (avec du pain, tiens !) et un part de flan. D'accord, j'ai mangé comme un goret mais

1° J'avais peu mangé à midi  

2° J'avais très faim 

3° Je suis assez grand donc y a de la carcasse à nourrir 

4° Je vous emmerde.

   Beaucoup de gens profitent du menu express ou se contentent d'un plat chaud en comptant sur les légumes à volonté. Pratique quand on n'a pas trop de thunes, mais pas très équilibré tout cela.

   Je plains toujours les serveuses (ce sont presque tout le temps des femmes... ici, comme pour me faire mentir, il y a un homme dans le lot, mais ce n'est pas le plus efficace), pressées de débarrasser les tables : la "philosophie" Flunch déresponsabilise les clients (c'est démago quand même) qui, du coup, ne font pas le moindre effort pour faciliter la tâche des employés. Il n'est quand même pas compliqué de faire un peu le ménage sur sa propre table (par exemple en regroupant les plateaux et les assiettes) !

dimanche, 26 novembre 2006

Vraiment, quel con !

     Tomber dans l'autodénigrement, voilà qui n'est guère salutaire ! Dans ce genre de situations, je recommande, pour se remonter le moral, de réaliser quelque chose de valorisant (comme péter quatre fois d'affilée sans modifier le fond de son caleçon, ou encore lâcher le plus gros rot possible sans faire remonter de petits morceaux au fond de la gorge).

     Voici le topo : je loue un appartement dans un immeuble où le chauffage est collectif, électrique au sol. Dans chaque pièce figure un convecteur d'appoint, qu'en général il n'est pas nécessaire de mettre en route (sauf dans la salle de bains, le matin, quand on veut se raser dans de bonnes conditions). L'été dernier, avant de partir en vacances, j'ai coupé l'électricité dans mon appartement (j'avais vidé et dégivré le frigo avant, vous pensez bien...), en abaissant les leviers qui me semblaient devoir être abaissés. A mon retour, j'ai remis tout cela en route. La fin de l'été et le début de l'automne ayant été assez doux, je n'ai pas éprouvé le besoin de chercher à chauffer davantage les pièces (surtout celle orientée au sud). Mais, début novembre, en dépit du collectif, j'ai ressenti la nécessité d'augmenter un peu la température... et là, ô surprise, je n'obtenais rien !

     Je me suis d'abord demandé si ce n'était pas une tuile supplémentaire qui me tombait sur le coin de la tronche. Ensuite, j'ai pensé que c'était peut-être dû aux travaux qui se déroulaient dans l'immeuble. Ce matin, je fus touché par la grâce : et si j'avais mal réenclenché le dispositif électrique à mon retour l'été dernier ? Je me précipitai vers le disjoncteur. Tout avait l'air en ordre. Restait, dans un coin, cette languette baissée qui semblait ne correspondre à rien. Pris de folie, je la relevai, puis me dirigeai vers l'un des convecteurs et tentai de le mettre en route. Alleluia ! Il fonctionnait ! Les autres aussi !

     Je me coucherai moins bête ce soir !

vendredi, 17 novembre 2006

Un nouvel hyper à Rodez

... en fait, pas à Rodez même, dans l'agglomération bien sûr, à la limite d'Onet-le-Château et de Sébazac-Concourès. Il s'agit du transfert et de l'agrandissement de l'hypermarché Leclerc (couplé à un petit nombre de commerces) existant à Sébazac. Le centre commercial s'est globalement étoffé, la parking semble plus important... et il est plus pratique que le précédent.

    Vendredi dernier, le futur ancien hyper soldait le fond. Ce fut, d'après plusieurs témoins, la ruée. J'envisageais de m'y rendre mais, quand j'ai vu les embouteillages jusqu'à deux kilomètres de là, j'ai préféré retourner chez moi. Des gens se seraient battus dans le magasin. Un vigile aurait été mordu. Une personne m'a affirmé avoir entendu des insultes racistes... L'attente aux caisses a pu durer jusqu'à deux ou trois heures. Le soir, des clients auraient laissé des chariots remplis en plan, ne pouvant supporter l'attente ou ne pouvant espérer arriver à temps aux caisses. Le lundi et le mardi suivants, le centre comme la station-service attenante furent fermés. L'ouverture du nouveau site eut lieu mercredi 15 novembre. L'affluence fut énorme. Je ne vous raconte pas la file de bagnoles... A l'entrée du site, des vigiles tentaient d 'y mettre bon ordre. Je ne sais pas si c'est vrai, mais les forces de l'ordre seraient aussi intervenues sur la voie publique, pour réguler la circulation perturbée sur plusieurs kilomètres. (En plus, il y a plein de travaux à Rodez même, ce qui incite les automobilistes à contourner la ville... accroissant ainsi la pression sur les axes périphériques déjà saturés.) Par contre, ce jour-là, dans le centre commercial le plus proche de celui qui ouvrait (un Géant), ce fut très calme.

    Aujourd'hui 17 novembre, je suis allé à la découverte du "machin". Si le parking était presque plein, on circulait assez bien dans les rayons, plus larges que ceux de l'ancien hyper. Il y a quand même quelques points sensibles, où les chariots peinent à se croiser (ou à doubler un autre à l'arrêt)... surtout si un(e) crétin(e) campe au milieu ! Du point de vue de l'agencement, c'est intermédiaire entre l'ancien hyper (on retrouve facilement ses marques dans plusieurs domaines) et le concurrent Géant. On dirait que tout cela suit un modèle quasi universel. Petit changement notable : l'expulsion de la presse (qui était à l'entrée auparavant), qui se retrouve ailleurs dans le centre commercial. C'est tout bénef pour Leclerc, à mon avis : c'est un rayon qui devait être victime de pas mal de vols (et moult clients lisaient sans vergogne -et sans soin pour le papier- les journaux et les magazines qu'ils n'avaient pas l'intention d'acheter) et qui prenait de la place. Le secteur "fruits et légumes" a été en partie repensé : désormais, une personne (ou deux) pratique la pesée pour les clients... ce qui évitera les fraudes, qui étaient monnaie courante dans l'ancien hyper (sans compter les gens qui bouffent sur place). Ces rayons semblent particulièrement surveillés : leur agencement est l'objet d'un grand soin .. et en même temps, cela permet de garder un oeil sur d'éventuels clients indélicats.

   Pour terminer, je vais revenir sur un produit qui me tient à coeur : le Nutella. Dans un précédent message ("P'tit déj' de l'Est"), j'ai évoqué un subterfuge employé : vendre le produit de la même marque, mais fabriqué en Pologne avec (en partie) des ingrédients polonais. Le goût n'était pas le même et les proportions des composants légèrement différentes. Peut-être, à l'époque, était-ce pour pallier l'absence temporaire du produit "classique". Cela ne s'était pas renouvelé. Tel n'est pas le cas dans le nouvel hyper : les deux types de pots "familiaux" de Nutella (au fait, connaissez-vous la définition du "pot familial" ? Non ? Eh bien, c'est un pot fait pour que les célibataires prennent des hanches et du bide !) sont présents. Le "classique" de 750 grammes (+ 30 grammes de bonus pour les fesses) est basé sur un prix au kilo d'environ 4,40 euros, alors que le "polonais" (reconnaissable à l'autocollant sur le couvercle et à sa demi-étiquette, sur laquelle a été collée une autre, plus petite, rédigée en français) culmine à 2,59 euros pour 750 grammes (ce qui doit donner 3,45 euros le kilo).

mardi, 14 novembre 2006

Requiescat in pace, saccus meus !

  Voilà, ça y est, il est mort... mon sac à dos. Ames sensibles, abstenez-vous de regarder la suite : je propose une photographie du cadavre.

medium_Sac.4.JPG

   Avouez qu'il n'a pas bonne mine ! Et pourtant, je peux vous dire qu'il en a contenus, des crayons ! Blague à part, les plus observateurs auront reconnu un Tann's... ça veut dire que ce n'est pas de la merde, mon ami ! Acheté 370 francs (à Nancy, rue Saint-Jean), il a tenu sa dizaine d'années de bons et loyaux services. Il est bien abîmé aujourd'hui : les languettes qui permettent de fixer le rabat sur le bas du sac sont cassées, la principale fermeture-éclair est fichue (elle avait déjà bénéficié d'une réparation sommaire naguère). A l'arrière, les attaches se désagrègent, alors que le rembourrage du dos tient encore la route. L'intérieur est un peu en vrac, résultat naturel de l'usure du temps.

   Lorsque j'ai voulu m'acheter un sac neuf, je n'ai pas réellement trouvé mon bonheur à Rodez. Apparemment, il n'existe plus de sacs Tann's de ce type et ceux que produisent les marques "djeunses" ne me plaisent guère. Il n'y a qu'en période de pré-rentrée scolaire que l'offre est abondante. Du coup, j'ai écumé les magasins de sport et de maroquinerie de l'agglomération, avant de trouver quelque chose d'acceptable (j'en avais un besoin urgent).